Les cancers de la peau sont en forte progression dans tous les pays. La SKIN CANCER FOUNDATION met en avant le coté obscur des influenceurs
ci dessous le début d’un article publié le 18 août 2025
« Dans un contexte d’augmentation des taux de cancer de la peau aux États-Unis, les mensonges sur la protection solaire se répandent en ligne, propagés par des « stars » des médias sociaux dont les légions de fans dévoués les ont transformés en vecteurs de désinformation.
par Victoria Kopec et Sabrina Gaber Holland
Et les dégâts sont déjà évidents, en particulier dans les populations plus jeunes. Une enquête réalisée en 2024 par l’American Academy of Dermatology a révélé que 59 % des personnes interrogées de la génération Z croient aux mythes autour du bronzage, tels que « le bronzage est sain » et « un bronzage de base aidera à prévenir les coups de soleil ». Faux!
Lorsque des récits sociaux dangereux comme celui-ci commencent à être à la mode, il peut être difficile de séparer la réalité de la fiction. C’est là qu’intervient la Skin Cancer Foundation. Notre équipe de communication passe à l’action avec un contenu éducatif pragmatique et fondé sur des données probantes et des campagnes sociales pour arrêter la propagation de la désinformation.
Les influenceurs anti-crème solaire ont déclenché l’une des tendances les plus controversées des médias sociaux, en partageant la fausse affirmation selon laquelle la crème solaire provoque le cancer de la peau. Cette théorie sans fondement a rapidement gagné du terrain dans le monde entier, alimentée par des personnalités sociales de haut niveau et une star de la télé-réalité.
La nature virale de ce mensonge a mis les dermatologues en état d’alerte. En effet, la désinformation qui déclenche des émotions comme la peur ou la colère est souvent très répandue. « S’il y a une sorte de peur instillée dans le message, il va se propager », explique Elizabeth K. Hale, MD, vice-présidente principale de la Skin Cancer Foundation. Et il s’est propagé, tandis que les dermatologues, les influenceurs de la santé de la peau et les organisations médicales s’efforçaient de contrôler les dégâts.
À l’époque, une enquête de l’Orlando Health Cancer Institute a révélé qu’un Américain sur sept de moins de 35 ans considérait l’utilisation quotidienne d’un écran solaire plus nocive que l’exposition au soleil non protégée. C’est une nouvelle particulièrement troublante, car le mélanome est l’un des cancers les plus courants chez les jeunes adultes. »
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